Contrairement à ce que pourraient penser certaines personnes, le droit est partout. Ces champs d’application sont légion. Il en est de même pour ces branches. En effet, le droit compte une multitude de branches. Deux de ces branches sont les droits mobiliers et les droits immobiliers. Le constat fait est que plusieurs personnes n’arrivent pas à différencier ces deux branches du droit. Découvrez dans cet article quelle différence existe entre les droits mobiliers et les droits immobiliers.
Les droits immobiliers : que faut-il savoir ?
Les droits immobiliers constituent une branche du droit des biens. Ils regroupent l’ensemble des règles spécifiques relatives aux biens immobiliers. En effet, ils abordent les problématiques liées à l’achat, à la vente, à la construction de biens immobiliers. Les droits immobiliers disposent de plusieurs dispositions. Voici plus en détail quelques dispositions de ce droit.
La location immobilière
Les droits immobiliers disposent de plusieurs champs d’application. En effet, ils régissent la location immobilière. Ils définissent ainsi, la location comme un contrat dans lequel un propriétaire s’engage à mettre à la disposition d’un locataire un bien immobilier en échange d’un loyer. Au niveau de la location immobilière, les droits immobiliers définissent les termes du contrat liant ces deux parties.
L’achat et la vente de biens
Les droits immobiliers interviennent également dans les échanges de biens immobiliers. En raison de l’intérêt grandissant que portent certaines personnes sur les biens immobiliers. Il est donc important de réglementer ces échanges. C’est en cela qu’en interviennent les droits immobiliers. Ainsi, pour acheter ou vendre un bien immobilier il faut se référer aux dispositions prévues par ces droits.
Le permis de construire
Les droits immobiliers prennent également en compte l’aspect de l’immobilier qu’est la construction. En effet, ils régissent les procédures d’obtention des permis de construire. Les droits immobiliers relèvent aussi du droit public et dans certains cas du Code de l’urbanisme. C’est en cela que les droits immobiliers interviennent dans les constructions des divers bâtiments que l’on observe de nos jours.
Les droits mobiliers : que faut-il savoir ?
À l’instar des droits immobiliers, les droits mobiliers représentent également une branche du droit des biens. Ils regroupent l’ensemble des règles spécifiques relatives aux biens meubles. On entendra par biens meubles, les biens qui peuvent être déplacé sans subir de modifications quelconques. Voici plus en détail les différents types de biens mobiliers que prennent en compte les droits mobiliers.
Les biens meubles corporels
Les biens meubles corporels sont ceux qui peuvent être transportés d’un lieu à un autre. En effet, ce sont des biens mobiles de part leur nature. Ce qui les caractérise essentiellement est : leur réalité matérielle, leur visibilité et leur volume. Les biens meubles corporels se scindent en deux catégories à savoir : les biens meubles corporels par nature et les biens meubles corporels par anticipation.
Les biens meubles incorporels
Les biens meubles incorporels représentent des droits portant sur une chose mobilière par nature. Ils peuvent être scinder en deux catégories à savoir : les biens meubles incorporels par bien et les biens meubles incorporels par détermination. Ces deux catégories se rejoignent sur un point. Elles sont relatives aux actions d’une personne sur un ensemble de biens qui ne lui appartiennent pas.
Droits mobiliers et immobiliers : quelle distinction faut-il faire ?
Au vu des présentations dont on fait l’objet les droits mobiliers et immobiliers, trouver ce qui les différencie, est assez simple. La distinction s’accentue beaucoup plus sur le mode d’application de ces droits. Les droits immobiliers s’occupent des affaires relatives aux biens qui ne peuvent être déplacés. Les droits mobiliers quant à eux s’occupent des biens qui ne peuvent être déplacés.